Pure players : survie ou avenir ?
Les pure players* dont le nombre croît malgré l'importance de la baisse d'audience constatée depuis 5 ans survivent donc miraculeusement à cette situation de crise.
Elle est essentiellement due en France au fait que les citoyens lisent de moins en moins de presse payante.
Brève liste - dans l'ordre croissant d'audience - de sites de presse numérique ci-dessous :
Le Post.fr (le 23 janvier 2012, il s'est arrêté et la page d'accueil du site redirige vers Le Huffington Post)
Rue 89.fr (racheté depuis décembre 2011 par le nouvel observateur)
Fluctuat.net
Mediapart.fr
Slate.fr
Atlantico.fr
Arrêtsurimages.net
et encore 3 nouveaux entrants /
Newsring
LePlus
Quoi.info
Un seul se détache du lot en affichant une croissance avec un contenu payant : c'est Mediapart ! Exception qui confirme la règle, il totalise même un nombre important d'abonnements à l'année. Sa réputation "d'efficacité dans l'investigation" illustrée par l'affaire Bettencourt est sans doute une clé de sa grande santé qui continue de susciter une forte estime et confiance de la part du lectorat internaute.
En conclusion il faut retenir que les titres de presse numérique - pure players - sont particulièrement fragiles comparés à la presse traditionnelle papier et les titres de presse en ligne, qui plus est, si ces derniers bénéficient d'une marque forte comme Lemonde.fr, Lefigaro.fr, Liberation.fr, Lesechos.fr, Latribune.fr etc... Un récent sondage montre une préférence de consommation pour la presse traditionnelle même si les participants sont internautes.
Résultats du sondage (en bas de page) où l'on remarque que le pourcentage le plus élevé est obtenu par les acheteurs de presse traditionnelle et le plus bas est obtenu par les consommateurs de presse en ligne payante.
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* Editeurs de titres de presse numérique.
